Je vais essayer de faire "un peu" plus court que d'habitude car mes équipiers ont déjà rédigé un compte-rendu.
Départ vendredi matin de très bonne heure pour cette finale 2013 tant attendue. Le temps annoncé sur l'Ardèche est plutôt clément (entre 16 et 20° C) avec toutefois quelques pluies prévues sur le Nord-Ardèche et peut-être quelques orages pour le dimanche après-midi (mais on aura fini). Le timing est bon, on récupère Béatrice d'EndorphinMag au Mans, puis Fred un peu plus tard à Orléans. Nous sommes au complet et on file vers le Sud. On retrouve les filles (Hélène, Esthel et Sophie) sur l'autoroute (quelle synchronisation chez les P'tits Suisses), on fera le reste de la route ensemble avec quelques pauses où l'ambiance est toujours bien sympathique, même si les filles sont de mauvaise foi (Sophie vous racontera l'histoire du sac plastique !).
On arrive vers 18h au village-vacances de Grospierre, lieu de départ du prologue. On vide le camion, on regroupe le matos obligatoire (très longue liste) et on file à la vérification du matériel. On récupère un carton sur lequel on doit faire valider le dépos des VTT, des rollers, de la combinaison de kayak, la vérification du matériel de cordes, de la trousse à pharmacie, du sac de course, retrait du tracker GPS et enfin le retrait des chasubles et des doigts électroniques. Une vérification très longue (pas loin d'une heure et demi en tout) qui se passe sans souci pour nous, mais on voit des échanges de matos entre certaines équipes pour passer les contrôles. Ce que refusent de faire les filles, et cela ne se passe pas bien du tout avec un bénévole (elles prendront 1h30 de pénalité pour leurs pantalons imperméables non conformes/ des pantalons absolument identiques passeront avec un autre bénévole ...). Dommage de commencer comme ça.
Briefing à 21h15, où l'on s'étonne tous (les deux équipes de PSN) que le départ du samedi matin se fera dans l'ordre inversé du classement du prologue. Ce n'est pas équitable car les barrières horaires seront fixes. Arnaud pose la question, on lui répond qu'il y aura pas de souci, les barrières sont relativement larges (cela posera pourtant des problèmes à une "grosse" équipe). Quel intérêt de faire le prologue à fond si on se pénalise pour le lendemain.
Rapide collation puis RDV à 22 heures pour un court prologue en course d'orientation. Malgré nos réticences sur le principe du départ inversé, on joue le jeu (on est quand même des compétiteurs !). Nous avons 3 cartes et 21 balises à trouver. Chaque équipe se répartit les postes comme elle le souhaite. On évolue sur une belle carte IOF du village vacance, c'est assez original. Cela se passe bien pour nous, même si j'aurais du prendre une balise de plus pour en enlever une à Arnaud. Pas grave. On prend la 28ème place, le raid est lancé. Du côté des filles, grosse erreur de répartition et petite galère pour Hélène.
Direction Les Vans en camion, repas, plantage de tente sur le parking du cinéma et 4h30 de sommeil. Rarement aussi bien dormi sur un raid. P'tit déj', fermeture du sac bivouac et dépôt dans un camion, et on file dans le bus qui doit nous emmener au Cheylard. Près de deux heures de route dans la montagne, on est déjà dans la course et ça papote dur chez les P'tits Suisses. A la sortie du bus, on récupère les cartes du samedi, séance traçage dans un gymnase avant de rejoindre la place centrale du Cheylard, lieu de départ de cette première étape.
Section A : C.O IOF / 2 km / 50m D+
Les départs sont échelonnés toutes les 15 secondes. On encourage les filles, puis les copains d'INSA-ALB qui sont assez mal classés (Hadrien est sorti de la carte pendant le prologue et Axel a mal pointé une balise). Notre tour arrive et on part assez vite. Une bonne montée pour pointer en haut d'une falaise, une redescente, de nombreux passages dans des ruelles et escaliers, ça va très vite. L'orientation est loin d'être parfaite mais c'est correct. On termine cette C.O en un peu plus de 13 minutes.
Section B : Trail O' / 10 km (11 km avec option) / 640m D+ (675m D+)
Cette section commence par une longue ascension, sur route d'abord puis sur chemin. On se fait rapidement doublé par l'équipe masculine d'Arverne, puis par les Lafuma mixte. Ces derniers sont très impressionnants et courent dans les portions les plus raides. On garde un bon rythme, sans se mettre dans le rouge. On se fait reprendre par quelques grosses équipes qui visent également le top 10. Une coupe judicieuse nous permet de gagner un peu de temps sur celles qui ont suivi la route. On pointe la première balise de ce trail perchée sur un rocher et on redescend (petite chute pour moi) pour poursuivre sur le chemin. Jusque là, on profite du paysage, Fred prend quelques photos. Hélas, cela ne durera pas. Le vent se lève et la pluie tombe par intermittence. On décide d'aller chercher la balise 39 qui est optionnelle car elle est globalement sur le chemin. Plusieurs possibilités pour y aller, on nous faut d'abord descendre dans une forte pente, Fred nous trouve un passage correct, puis on rejoint un petit chemin qui longe le vallon. Il doit quasiment nous mener à la balise. Mais on descend dans un rentrant une centaine de mètres trop tôt (je viens d'analyser le parcours de notre tracker GPS) et on se retrouve à chercher la ruine du mauvaise côté du ruisseau. Nous ne sommes pas les seuls, mais au bout d'un moment, on décide de laisser tomber car on a pris du retard sur nos prévisions (certaines barrières horaires risquent d'être serrées). On galère pas mal à travers la végétation, Arnaud est assez énervé et ça lui coupe les jambes. Saleté d'option !! Elle n'était pourtant pas si difficile si on avait fait attention à la forme du chemin. Ce raté sera à mon avis le tournant du raid. On termine donc cette section dans les dix dernières positions, en n'ayant pas pointé cette fameuse balise optionnelle. Difficile de faire pire sur un début de course.
Section C : Roller / 7 km / 280m D+
On récupère nos sacs de roller, on redescend un peu la route pour chausser en bas, Fred évite à une voiture de se faire emboutir par un quad en resserrant le frein, puis mise en place des rollers et tentative d'accrochage des sacs à roller (qui contiennent encore chaussures VTT, chaussures de trail + pédales VTT), autour du cou pour ma part. C'est assez impressionnant, mais ça va. Fred en profitera pour prendre une petite gamelle en étant déséquilibré. A ma grande surprise, j'ai de supers sensations en roller. En revanche, Arnaud n'est pas bien du tout, alors que c'est une discipline qu'il affectionne. Dur, dur pour lui. Il va bien galérer et pensera même à déchausser, ce que font pas mal d'équipes dans la partie haute, assez pentue et humide.
Section D : VTT O' / 14 km (17 km avec option) / 845m D+ (1130m D+)
Après notre début de raid raté, on ne prend pas de risque et on décide de laisser les deux balises optionnelles (la 43 était très certainement rentable). L'objectif est de reprendre du temps sur notre planning de course. Après le contournement du lac de Saint Martial, on attaque une longue montée, en alternant entre vélo et portage/poussage. Une longue portion descente sur une piste nous amène sur une route, pointage de la balise 42 et c'est parti pour une très très longue montée. Fred propose à Arnaud de le tracter. C'est parti pour une heure de course dont je me souviendrais longtemps (Arnaud aussi c'est certain). La puissance développée par Fred est exceptionnelle et on double une bonne quinzaine d'équipes. Derrière, je peine à suivre dans la première partie de l'ascension, incroyable ! Cela redonne évidemment le moral.
Section E : Trail Vertical / 1,5 km / 120m D+
On dépose les VTT, changement de chaussures, court ravito et en route pour cette belle montée dans les cailloux, jusqu'au sommet du Mont Gerbier de Jonc. C'est un réel plaisir même si cela glisse pas mal. J'adore ce type de montée. En haut, on imagine la vue que l'on aurait pu avoir, ce sera pour une prochaine fois. Le temps de descente est neutralisé, c'est une bonne chose car c'est vraiment dangereux. En bas, on rejoint le poste de contrôle du matériel et le plateau TV animé par Béatrice. Un petit commentaire de chacun sur notre début de course (quelque peu catastrophique), et vérification que l'on a bien un téléphone pour l'équipe, nos couvertures de survie et nos pantalons "à membrane".
Section F : VTT suivi d'itinéraire / 15,5 km (18 km avec option) / 270m D+ (380m D+)
Ravitaillement en eau (un peu long car plus d'eau dans le bidon de 20 litres), changement de chaussures et c'est reparti sous le déluge. On est encore dans les temps pour effectuer le parcours bleu (avec option) mais on part sur le rouge sans option. Le début est assez roulant, tout s'enchaîne bien. Une belle descente technique où Fred se fait bien plaisir. On rejoint une petite route, plusieurs équipes sont arrêtées là. Bizarre, cette route qui serpente n'apparaît pas sur la carte IGN. On part à droite pour rejoindre la "grande" route un peu plus bas. Et on tombe sur l'intersection voulue (la carte n'était pas à jour). On poursuit sur du chemin relativement roulant, puis il faut faire un choix. La petite boucle bleue optionnelle qui rapporte 45 minutes où le tracé rouge sur la route. Fred est tenté de faire la boucle bleue, moi aussi mais je pense qu'il faut être plus raisonnable (on s'est planté sur la première option le matin), il reste encore une barrière horaire déterminante. Ce sera donc un tracé direct, Fred est vraiment frustré sur le coup, je le comprends, cela m'est arrivé sur de précédents raids. La suite nous donnera raison, tant mieux. On fait une petite erreur un peu plus loin (manque de concentration en discutant de cette option), puis on retrouve Dom' des INSA-ALB qui a perdu Axel et Hadrien. Un peu de tractage pour Fred et Arno, et direction le parc VTT au milieu de la forêt.
Section G : C.O IOF 1 heure / 5 km / 325m D+
Ravitaillement consistant pour Arnaud qui subit encore un peu le début de raid. On part tranquillement sur la C.O, orientation en duo avec Fred. Pas de souci sur la première balise, puis une deuxième. On reste de niveau pour rejoindre une zone de falaises. Bizarre, on ne les trouve pas. On poursuit et on tombe sur la zone. Un peu d'escalade pour remonter, bingo. On entend plusieurs équipes qui se trouvent au-dessus des falaises, dommage pour elles ! On poursuit en direction d'une balise bien éloignée, que l'on pointe après une remontée de ruisseau. Redescente un peu technique, on croise les Quechua qui y montent. Le temps passe. On va chercher une balise en haut d'une butte, on avisera pour la suite. Pas le temps d'aller chercher la balise 56, on file vers la 52 située sur le chemin du retour. Il commence à faire sombre mais pas le temps de s'arrêter pour installer les frontales. C'est bon pour cette dernière balise, il nous reste à terminer à boc pour rejoindre la fin de section dans les délais. On y arrive en 58 minutes, parfait. Une belle section au cours de laquelle Arnaud a retrouvé son rythme habituel. C'est bon signe pour la suite.
Section H : VTT Road-Book / 19,5 km / 490m D+
On monte nos frontales et c'est parti pour une section où la visibilité sera très très limitée. Brouillard épais, nuit et la pluie qui tombe sans arrêt. On rattrape les Petites Suisses Normandes et on se dit que cela risque d'être compliqué pour elle de passer la barrière de fin de section çà 21h30. On fait un bout de chemin avec les filles d'XTTR 63, puis on les distance un peu. Arnaud a retrouvé la forme (vive le gateau de semoule) et on effectue une belle remontée. Le parcours est assez usant, on est confiant sur la barrière horaire et on rejoint la fin de section avec un quart d'heure d'avance.
Section I : C.O Photo Aérienne 40 minutes / ...
On se fixe un temps de 15-20 minutes pour faire cette section dans l'optique de la section suivante et de la barrière horaire de fin de journée à minuit. Petit détail que je ne vois pas immédiatement, le détail et l'arrivée de la section ne sont pas au même endroit. On récupère donc une balise, après un court jardinage, et on file au Sud vers la fin de section, départ du trail suivant. On aurait pu mieux faire mais cela n'a pas trop de conséquence. Le brouillard est très épais et les chemins ne sont pas visibles. On récupère quelques équipes qui nous suivent jusqu'à l'éolienne de fin de C.O.
Section J : Trail O' / 10 km (13 km avec option) / ...
Arnaud se couvre un peu plus car le vent est glacial et on repart pour cette dernière section de la journée. Il nous reste un peu plus de deux heures. Ça devrait le faire mais il ne faut pas traîner car il y a du dénivelé. On commence en descente dans un chemin où se mêlent herbe et cailloux. Il faut être vigilant au niveau des chevilles. Le chemin devient un peu plus roulant, en longeant une route. On se fait reprendre par les Quechua, qui ont décidé d'aller chercher la balise optionnelle. On traverse la route et on rejoint une piste. On se retrouve à plusieurs équipes (au moins 5 ou 6). On se retrouve en tête du paquet avec l'équipe féminine des X-Bionic, très impressionnante au niveau de l'orientation (et de la vitesse de course). On se détache à deux équipes mais les filles nous décrochent plusieurs fois, on revient au contact lors d'un passage hors sentier entre deux pistes. Elles reprennent pas mal d'avance lorsque l'on change une batterie de frontale. Les Orientsport nous rattrapent avant la bifurcation vers l'option. Ils vont la chercher, un pari osé mais ils arriveront avant la barrière horaire (pour 2 minutes !!!). On redescend vers la route, puis on reprend en face à travers la forêt en direction de la station de ski, lieu du bivouac. On rattrape les filles d'X-Bionic, avec qui on franchit la zone dense de végétation. Elles nous distancent à nouveau dans le dernier kilomètre. On pointe l'arrivée à 23h42 (barrière horaire : minuit), contrat rempli.
Bivouac :
Après avoir déchargé les doigts électroniques et récupéré les cartes du dimanche, on récupère notre sac bivouac dans une tente (offerte par un sponsor à chaque équipe et montée par les bénévoles). Notre tente est en partie écrasée par une barrière de chantier qui est tombée dessus. On discute rapidement avec les filles qui nous disent qu'elles ont abandonnées, en raison de l'impossibilité pour Esthel de s'alimenter. Dur dur pour elles. On file au gymnase pour se réchauffer un peu, mettre des habits secs, manger, préparer un peu le sac pour le lendemain, discuter un peu avec les copains d'Orientsport et d'INSA-ALB, puis direction la tente pour une sieste d'1h30 (entre 1h15 et 2h45).
Le réveil est un peu violent, mais on s'active rapidement (pliage des affaires et de la tente, sous la pluie évidemment !). Chaque équipe doit plier la tente offerte (sous peine de pénalité), même si elle n'a pas dormi dedans, ce qui est le cas pour les trois quarts des équipes qui se sont entassées dans le gymnase. Il y fait bien chaud et on apprend en arrivant que le départ est repoussé à 4h30. Le moral est bon, la forme aussi, j'ai rarement été aussi confiant sur un raid, d'autant plus que la journée est à dominante VTT, ce qui est plutôt à notre avantage. Dans le gymnase, c'est l'hécatombe, plusieurs équipes ont décidé de ne pas repartir dans cette galère. Petite discussion avec Sophie, l'abandon est difficile à digérer pour les filles.
Section K : VTT O' / 29 km
Pour cette deuxième étape, le départ est donné en masse. On se replace assez rapidement dans un deuxième groupe (de 6 ou 7 équipes), sans se mettre dans le rouge. Le rythme est bon mais la pluie et le brouillard nous accompagne dans la nuit ardèchoise. On double les Quechua qui sont arrêtés sur le côté (on apprendra à la fin qu'ils ont emmêlé la longe dans le dérailleur, pas cool). La pluie continue à tomber et Fred a un petit coup de moins bien au niveau du moral (il craint de tomber malade avant son prochain objectif la semaine suivante en Tunisie). Une petite hésitation pour notre groupe au niveau d'un col, puis on récupère le bon chemin en direction de la première balise. Elle est placée dans un chemin en descente, où l'on est obligé de passer à pied (marches, trous, ornières). On ne voit pas l'intérêt de mettre une balise dans ce chemin de nuit. Un peu dangereux, mais tout le monde est prudent. La situation se complique ensuite car Arnaud crève (il est pourtant en tubeless). Regonflage, ça devrait suffire avec le préventif dans le pneu. On repart mais cela ne suffit pas. Un deuxième arrêt où l'on tente la bombe anti-crevaison. Fred commence à avoir froid. Nouvel essai mais il faut s'arrêter à nouveau un peu plus loin. Fred est complètement congelé. Changement de chambre à air, cette fois c'est la bonne, mais ça ne va vraiment pas pour Fred, il est complètement tétanisé. La suite de la section sera un long calvaire pour lui, on est vigilant car il n'est pas toujours lucide. On s'appelle régulièrement pour vérifier que ça suit bien (il fait nuit et le brouillard est toujours présent). En arrivant à une route en compagnie de deux autres équipes, j'appelle Fred, pas de réponse. Je commence à redescendre le chemin à pied, j'appelle à nouveau Fred en croisant des raideurs, pas de réponse. Je continue à descendre, pas de trace de Fred. Gros coup de panique, appel sur son téléphone, rien. Je remonte jusqu'à Arnaud, Fred est là. Manquant de lucidité, il n'a pas entendu mes appels (et pourtant je criais). Un peu plus tard, Arnaud se rend compte que Fred n'a pas de lumière (il ne s'en était pas rendu compte !). On termine tranquillement, petite discussion avec les Quechua qui nous lâchent dans le dernier kilomètre, Rudy n'a pas l'air décider à repartir sous l'orage qui gronde et éclaire de plus en plus fort.
Arrivé au CP de fin de section, on nous refuse le pointage (à faire en début de section suivante), bizarre. Fred est toujours tétanisé, un bénévole l'accompagne dans une salle au chaud. On l'y rejoint peu après. De nombreuses équipes sont là, certaines ont annoncé leur abandon, d'autres attendent de voir comment évoluent l'orage. On apprend quelques minutes plus tard que la course est neutralisée puis arrêtée. On nous demande d'aller pointer la balise que l'on nous a refusé une demi-heure avant (les Quechua sont dans la même situation que nous, nous sommes apparemment les seuls). On nous enlèvera finalement 15 minutes sur notre temps final (au lieu des 28 ou 30 minutes de décalage), pas très grave (même si on perd une place) mais je n'ai toujours pas compris pourquoi on nous refusait le pointage.
Longues discussions avec les INSA-ALB et les Chameaux notamment, ravitaillement en salé et sucré (on vide nos réserves), puis retour en navette en direction du Cheylard. Douche, vidage des doigts électroniques, repas copieux, remise des récompenses, rangement du camion et en route pour la Normandie. Un long trajet, où cette finale 2013 est au coeur des discussions, mais celle de 2014 en Suisse Normande occupe également la conversation (merci à Béatrice pour son avis extérieur, ses conseils et ses pistes de réflexion).
Bilan :
Tout d'abord, des remerciements à tous les équipiers (et équipières) qui ont permis aux Petits Suisses Normands d'être présents sur cette finale 2013 avec deux équipes (ce challenge national 2013 était relevé et il a fallu aller marquer des points dans toute la moitié nord de la France pour se qualifier). Un grand merci à Xavier, Nico, Thibaud, Christophe pour l'équipe masculine et à Valérie et Sabrina pour l'équipe féminine. Une pensée particulière pour Xavier qui devait participer à cette finale, mais qui a dû déclarer forfait sur blessure.
Sur cette finale disputée dans des conditions apocalyptiques, nous avons disputé nos chances jusqu'au bout, même si ce fut limite sur la fin avec l'hypothermie de Fred. Le résultat final (20ème) est très correct compte-tenu de la qualité du plateau présent au départ (et la quantité). J'aurais signé tout de suite pour ce résultat la semaine précédente. Mais au vu des conditions très difficiles (qu'Arnaud et moi apprécions), je pense que l'on pouvait espérer mieux. Mais notre début de raid raté (c'est le jeu !!) ne nous a pas bien lancé. Pour une découverte du raid, Fred a été très impressionnant, même si le dimanche a été plus compliqué (on n'est hélas jamais à l'abri d'une hypothermie). Après avoir subi le début du raid, Arnaud a retrouvé sa forme habituelle et son expérience nous a une nouvelle fois été très utile.
Malgré la petite déception du résultat, je suis conscient de notre chance d'avoir été au bout, ce dont se seraient largement satisfaites les filles. Bravo à toutes les trois, malgré la difficile décision à prendre le samedi soir (mais la santé prime avant tout). Vous reviendrez encore plus fortes, il n'y a aucun doute là-dessus. Nous avons passé des week-ends forts sympathiques cette année sur le challenge national, et j'ai beaucoup apprécié cette "ambiance PSN".
Pour finir, il nous reste à espérer que la finale 2014 se disputera dans des conditions plus clémentes, mais pas d'inquiétude, ce sera en Suisse Normande. Rendez-vous les 30 et 31 août 2014 sous le soleil !